1 mai 2009

Barfleur: Un Pêcheur sous les cordages


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L'avantage d'un port d'échouage, comme à Barfleur, c'est que, à marée basse, on peut rejoindre son bateau à pied. Mais il faut mieux porter des bottes, sous les algues vertes se cache une couche de vase d'une épaisseur variable et indéterminée.

Avec un appareil photo autour du cou, il est donc plus prudent de rester sur le quai.
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En 1835, Victor Hugo est nommé au Comité des Monuments Inédits de la Littérature, de la Philosophie, des Sciences et des Arts, une bonne excuse pour de longues vacances passées à repertorier les monuments que le gouvernement devrait maintenir. Pendant l'été de 1836, il visite la Normandie avec sa maitresse, Juliette Douet, et l'artiste Celestin Nanteuil, qui va pouvoir passer pour le mari de Juliette si nécessaire.

Ils arrivèrent à Barfleur le 4 Juillet. Victor Hugo voulait absolument passer la nuit en mer, au clair de lune, mais le pêcheur qu'il avait embauché rentra au port avant la tombée de la nuit, insistant que les côtes étaient trop dangereuses pour naviguer dans le noir. S'ensuivit une longue discussion, à laquelle participa une grande partie de la population de Barfleur. Le vacarme alerta M. le Maire, qui demanda aux visiteurs leurs passeports. Victor Hugo n'avait pas fait estampiller le sien, et d'ailleurs il n'avait pas le droit d'aller plus loin que Soissons.
M. le Maire refusa d'autoriser la promenade nocturne.

Le lendemain, quand ils arrivèrent à Valognes, Victor Hugo alla porter plainte devant le sous-prefet, qui, respectueusement, lui offra le champagne, et lui promit que M. le Maire lui écrirait pour s'excuser.

Mais quand la lettre de M. le Maire arriva, ce fut une toute autre histoire qui se révéla.

Mais çà, ce sera pour le prochain billet sur Barfleur.

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A good thing about a harbor that goes dry at low tide, as in Barfleur, is that you can then walk to your boat. But you 'd better wear boots: Under the green algae lies a layer of muck, of a variable and undetermined depth.

With a camera around one's neck, it's safer to stay on the quay.

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In 1835, Victor Hugo was appointed to the Comittee for the Preservation of works of Litterature, Philosophy , Science and Arts, a good excuse for long holidays to compile a list of monuments the government should preserve.

As part of his duties, in the summer of 1836, he visited Normandy with his mistress, Juliette Douet, and the illustrator Celestin Nanteuil, who would pose as Juliette's husband if the need arose.

They arrived in Barfleur on July 4th. Victor Hugo was determined to spend the night at sea, but the boat they hired returned to the harbor before dusk, the fisherman arguing that the coast was too dangerous in total darkness. A discussion ensued, at which a great part of the population of Barfleur voiced their opinion. Word reached the mayor, who asked to see the traveler's passport. Victor Hugo had failed to have it stamped, and it was not valid for a trip to Normandy.
The mayor refused to authorize the excursion.

The next day, when they reached Valognes, Victor Hugo lodged a formal complaint with the sous-prefet, who respectfully offered him champagne, and promised that the mayor of Barfleur would write to him to apologize.

But when the mayor's letter arrived, a different picture emerged.

And that's for the next post on Barfleur.

6 commentaires:

Marie a dit…

quelle histoire ! Sympa à lire ce genre d'épisodes...
L'image est belle, avec ses lignes.

gavin hart a dit…

Lots of nice lines from the ropes across the textures and patterns of the water. I must remember to come back to read the rest of the story!

Alex a dit…

Buen disparo!!!

Robert Kruh a dit…

Beautiful picture, excellent action! :) Great work!

Zygene a dit…

Une belle balade en baie, bravo.

Dan Creighton a dit…

He looks like he is walking on water on water and stepping into the boat. Makes me look harder at the image just for that reason. I also think the human element adds a bit of a visual anchor amidst the chaos of visual lines and literal lines in the photo.