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1 février 2012

Val de Saire: St-Vaast-la-Hougue:Articles de pêche/ Hotel La Granitière


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Sur la vieille digue de l'avant-port à St-Vaast-la-Hougue, on a trouvé des ancres, des filets, un casier. Mais ça ne cache pas la vue sur la baie et l'ile de Tatihou!

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Une grande maison cossue, tout en granit rose, des nuits au calme dans les chambres à la décoration soignée et de style, un petit-déjeuner buffet copieux servi dans une salle ravissante, un accueil entre amis, c'est La Granitière.

Situation parfaite pour découvrir la région de St-Vaast!


On the old stone jetty in St-Vaast-la-Hougue, we stumbled upon all kinds of fishing implements: Anchors, nets, crab traps. But they did not hide the view toward the bay and the island of Tatihou.

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A large pink granite house just at the entrance to the village of St-Vaast-la-Hougue, nights in a perfect calm, large rooms, comfortable and modern, a copious buffet breakfast served in a pretty dining room, owners who welcome you like friends: It's La Granitière.

The perfect location to discover the region around St-Vaast.


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9 juin 2011

Val de Saire: St-Vaast-la-Hougue / Le Jardin du Bourg

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Dans l'avant-port de St-Vaast-la-Hougue, les couleurs vives de deux barques de pêche contrastent avec la grisaille de la digue.
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A Anneville-sur-Saire, à mi-chemin entre St-Vaast et Barfleur, se trouve une collection fabuleuse de plantes australes dans un petit bout de jardin, le Jardin du Bourg.

D'avril à septembre, des visites sont organisées. Au fil du temps vous pourrez parcourir ce parc où se croisent eucalyptus, accacias, cordylines, rhododendrons, palmiers, un flot de Protéacées aux fleurs magnifiques, une myriade de merveilles qui, à coup sûr, vont régaler botanistes et photographes.

Pour clôturer la balade, une collation vous sera offerte, afin que vous puissiez profiter du calme et de la beauté de ce parc, avant de retrouver le monde réel!

Prochaine visite le 10 Juin, et dimanche 12 juin, visite spéciale sur le thème de l'Amérique Latine.

Informations et Réservation:
Office de Tourisme de Quettehou : 02.33.43.63.21
Office de Tourisme de St-Vaast-Réville : 02.33.23.19.32



Just outside the harbor in St-Vaast-la-Hougue, the bright colors of two small fishing boats contrast with the grey granite of the jetty.
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In Anneville-sur-Saire, half-way between St-Vaast and Barfleur, you will find an amazing collection of plants and trees from the southern hemisphere in a tiny garden, le Jardin du Bourg.

Guided tours are available from April to September, and you will discover eucalyptus, accacias, cordylines, rhododendrons, palm trees, an island of Proteaceae with magnificent colors, all wonderful specimens that will delight both the botanist and the photographer.

At the end of the visit, snacks and drinks will be served, so that you can enjoy a bit longer the calm and beauty of this little gem, before driving back into the real world!

Next tour on June 10, and on Sunday, June 12, a special program with an emphasis on South America.

Informations and reservation:
Office de Tourisme de Quettehou : 02.33.43.63.21
Office de Tourisme de St-Vaast-Réville : 02.33.23.19.32


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22 mars 2011

St-Vaast-la-Hougue: Chalutiers / Le Marité


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Deux chalutiers, côte à côte, amarrés à la digue du port de St-Vaast-La-Hougue, attendent leur équipage pour repartir à la pêche.
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La dernière fois qu'on était à St-Vaast, on a parlé vieux gréements: Le Fleur de Lampaul et le Marité.
Le Marité, un trois-mâts goélette, construit en 1921 à Fécamp, est aujourd'hui le dernier terre-neuvas en état de naviguer. Avec ses 47 m. de longueur et ses 13 voiles, pour une voilure de 650 m2, il fait belle figure.

Après avoir pratiqué la pêche à la morue, il fréquente les bancs de Terre-Neuve de 1924 à 1929.Il est ensuite racheté par un armateur Danois et gagne en 1930 le port d'Esbjerg où il est modifié, avec une voilure réduite et un moteur auxiliaire.
Jusque vers 1935, il pratique la grande pêche ente les eaux d'Islande et du Groenland, puis le cabotage entre les Iles Féroé et le Danemark.

Pendant la seconde guerre mondiale, il revient à la grande pêche pour ravitailler la Grande Bretagne, puis reprend la pêche à la morue de 1946 à 1953.
En 1954, il est transformé en bateau à moteur et classifié schooner en bois.
il pratique la pêche, au hareng puis la crevette, et revient au cabotage en 1969.
Désarmé cette même année, c'est en 1978 qu'une équipe de Suédois le rachète, et le remet en état alors qu'il était promis à la destruction. La mâture est modifiée et l'aménagement intérieur adapté à la croisière.
En 1987, il reprend la mer et est affecté à la croisière au départ de Stockholm.
En 1992, il est rebaptisé Bla Marité af Pripps.
En 1994, un groupement d’intérêt public français, « Marité », l'acquiert et le Marité gagne son nouveau port d'attache, Rouen
Le 13 juin 2009, il arrive à St Vaast la Hougue où commence une nouvelle vie.





Two trawler, side by side, moored along the harbor jetty at St-Vaast-La-Hougue, wait for their crew to go back fishing.
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Last time we were in St-Vaast, we spoke about the historic sailing ships, Fleur de Lampaul and Marité.

Marité. a three-masted schooner built in 1921 in Fécamp, is the only surviving ship that used to fish on the banks of Newfoundland. With a length of 150 feet, 13 sails for a total surface of 6500 square feet, it is a sight to see.

From 1924 to 1929, it went to Newfoundland, fishing cod. It is then sold to a Danish shipowner from Esbjerg, where its sails are cut down and a new engine is installed. Until 1935, it is used for fishing in Iceland and Greenland, then as a small freighter between the Faroe Islands and Denmark.

During the war, it returns to fishing, landing its catch in Great-Britain, then goes back to cod-fishing until 1953.

In 1954, it becomes a motorboat, fishing herring, then shrimp, before becoming a freighter again.

In 1978, it is sold to a Swedish company, which planned to use it for sailing cruises. It starts sailing again in 1987 and becomes the Bla Marité af Pripps in 1992.
It comes back to France in 1994, finds its old name again, and a new port, Rouen. Badly in need of repairs, it sails to the shipyard in St-Vaast-la-Hougue on June 13th, 2009, and starts a new life.



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27 février 2011

St-Vaast-la-Hougue: Charpentiers de la mer / le Fleur de Lampaul


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Dans le bassin de l'avant-port de St-Vaast-la-Hougue, des charpentiers du chantier naval Bernard sont en plein travail sur la coque d'un chalutier. Il faut finir avant que la mer remonte!
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L'été dernier, la gabare de l'association Nicolas-Hulot, le Fleur de Lampaul, arriva dans son nopuveau port d'attache à Saint-Vaast-la-Hougue, une initiative à mettre à l'actif de Sylvie et Gilles Auger, propriétaires du chantier naval Bernard.

Construit en 1948 à Camaret-sur-Mer (Finistère), le Fleur de Lampaul a nécessité 300 m3 de chêne pour devenir une gabare de 32 mètres de long. Au départ, ce deux-mats perpétue les trafics des anciens voiliers de charge : transport vers l'Angleterre et ravitaillement des îles en mer d'Iroise. Sa capacité de charge atteint 140 tonnes. Le vieux gréement est depuis 2002 l'ambassadeur des actions d'éducation à l'environnement de la Fondation Nicolas-Hulot.

Classé monument historique en 1987. il avait été rénové et restauré en 2005 au chantier Bernard, ici à St-Vaast.


Croisières, séminaires, gîte de mer, les projets sont à l'étude pour le rentabiliser:

Sylvie et Gilles Auger vont créer une société de croisière au départ de Saint-Vaast. Ces croisières se dérouleront à la journée, au week-end ou à la semaine. En attendant, le navire a été affrété afin qu'il puisse être exploité à quai pour accueillir des séminaires, des photographes, des soirées à thème ou encore qu'il serve de gîte de mer.

Désormais, les passants peuvent donc admirer à Saint-Vaast deux emblèmes de la vie maritime française : le Fleur de Lampaul et le Marité.






Along the jetty in St-Vaast-la-Hougue, carpenters working for the Bernard shipyard are working feverishly on the hull of a trawler. The work has to be done before the tide comes in.
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Last summer, the Fleur de Lampaul, a sailing ship belonging to the association Nicolas-Hulot, arrived in Saint-Vaast-la-Hougue, her new home port, thanks to Sylvie et Gilles Auger, owners of the Bernard shipyards.

Built in 1948 in Camaret-sur-Mer in Brittany, Fleur de Lampaul, a 100-foot sailing ship, was crafted with more than 3000 cubic feet of oak planks. At first, the two-masted ship was used to transport up to 140 tons of goods to England and to the islands off the coast of Brittany.

The historic ship was acquired in 2002 by the Nicolas-Hulot Foundation with a mission to educate the public on environmental issues.

It was repaired and restored in 2005 in the Bernard shipyards here in St-Vaast.


Cruises, conferences, bed and breakfast, these are the ideas being floated to make the entreprise profitable.
Sylvie et Gilles Auger plan to start a cruise company. The cruises, leaving from St-Vaast, could last a day, a week-end or a week. In the mean time, the ship is being set up to attract photographers and special on-board programs.

From now on, visitors to Saint-Vaast will be able to admire two gems of French martime history:The Fleur de Lampaul and the Marité.




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18 février 2011

St-Vaast-la-Hougue: La digue /A Normandy Invasion


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Un brin de lumière illumine la digue de St-Vaast, quelques chalutiers et l'entrée du chenal, alors qu'un gros grain passe sur la mer.
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Le magazine National Geographic Traveller publie un article sur la Normnandie dans son numéro de mars 2011. L'auteur, Alan Richman, enseigne l'art du journalisme culinaire au French Culinary Institute et écrit pour le magazine Bon Appétit. Il nous emmène, entre autre, à St-Vaast-la-Hougue:

Tartes, brioches, croissants, éclairs — Ça fait énormément de beurre. Il faut passer à l'antidote: les huîtres. Je me dirige vers le port de Saint-Vaast-la-Hougue, capitale régionale de l'huitre, dans le nord de la presqu'ile du Cotentin. A l'office de tourisme, je rencontre Cécile, dont le travail est de conduire son tracteur et de ramener les huitres à terre. Je suis en bonnes mains.
Elle me montre un restaurant, Le Chasse-Marée. Etabli sur le port, décoré en bleu nautique, ce petit bistrot m'offre les meilleurs produits de la mer depuis mon arrivée en Normandie, à des prix imbattables pour du poisson aussi frais. Je commence, bien sûr, avec une douzaine d'huitres de St-vaast. Elles ont le goût salé des vagues de la Côte Atlantique de mon enfance.

Je commande le menu: Soupe de poissons, avec ses croutons, son fromage râpé et une rouille bien parfumée à l'ail, une marmite du pêcheur, assortiment de légumes et de poissons frais, un peu comme un pot-au-feu maritime. Je félicite le patron, Lucas Gilbert, et il me répond :"Mon père était marin-pécheur, alors le poisson, je connais.” Je me sens comme chez moi, peut-être parce que Gilbert se comporte comme un vrai New-Yorkais. Il a même l'air de prendre ça pour un compliment.





A dash of sunlight falls on the jetty at St-Vaast, whre a few trawlers are moored, and on the channel into the harbor, while a nasty storm passes over the sea.
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Tarts, brioches, croissants, éclairs—I’m beginning to overdose on butter and sweets. High time for my antidote: huîtres, or oysters. The local “special oysters of Isigny” claim a devoted following among oyster lovers, but I’m headed to what many consider the oyster capital of the region, the port town of Saint-Vaast-la-Hougue, 30 miles to the north on the Cotentin Peninsula. Eager for local advice, particularly about dining, I drive right to the tourism office and approach the woman on duty. In no time she informs me she’s forbidden from offering opinions. A friend with whom she has been chatting seems amused by my frustration, so I ask for her counsel. The woman, stout and earthy, giggles at my request and agrees to help, but warns, “I do not eat out much.” Her first name is Cécile, and her job is driving a tractor that transports oysters from their beds. I’m in the right hands.

She leads me outside and points to a restaurant, Le Chasse-Marée. Sitting by the harbor, trimmed in nautical (and French) reds, whites, and blues, this neighborhood spot serves up some of the best food I’d tuck into on my trip, at preposterously inexpensive prices considering most of it centers around fresh fish. I start with—what else?—a dozen of the local oysters. They taste like the briny Atlantic waves that splashed me when I swam off the Jersey shore as a kid. I proceed to the three-course prix-fixe special, a must-order at less than $30. I go for the fish soup, which arrives properly accompanied by croutons, grated cheese, and a garlicky rouille sauce; and a bowl of marmite, an assemblage of vegetables and fresh fish (cod, monkfish, salmon, pollack, and a sprinkling of mussels)—sort of an all-seafood pot-au-feu. When I praise the marmite, the restaurant’s tireless proprietor, Lucas Gilbert replies, “My father was a fisherman. I know well the fish.” I feel at home here, maybe because Gilbert acts just like a New Yorker, bustling around, charming customers, and bossing his staff. He even seems to take this assessment of him as a compliment



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26 novembre 2010

St-Vaast-la-Hougue: Le Port / Une nuit à Tatihou


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Un chalutier rose, on ne voit pas ça tous les jours. Alors, ça vaut bien une photo.
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l’Ile de Tatihou, dominée par la silhouette massive de la Tour Vauban, sentinelle de pierres et joyau de l’architecture militaire de Vauban, a été habitée par des marins en quarantaine, des soldats en garnison, puis des chercheurs.
Aujoud'hui elle ouvre ses portes aux touristes en découverte de nature, d'oiseaux, d'histoire et d'air frais. Et pas besoin de revenir à terre en fin de journée: Passez la nuit sur l’île, et découvrez le charme d’une nuit à l’écart du monde, dans des bâtiments de caractère en granit chargés d’histoire.
Profitez des Petits Week-ends Thematiques, et venez Cuisiner la Mer, Découvrez les oiseaux de la baie de La Hougue, ou Comment se protéger de l'ennemi, du château de sable au blockhaus.



A pink trawler is not something you'll see every day! And it's sure worth a picture.
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The island of Tatihou, just offshore at St-Vaast, with the massive silhouette of the Vauban Tower rising like a stone sentinel, is typical of the military architecture of Vauban, the 17th c. architect. It has been home to sailors in quarantine, soldiers and scientists.
Today, the island is opened to tourists in search of nature, wild birds, naval history and fresh air.
And no need to come back ashore when it gets dark: Stay on the island, and enjoy the charm of a quiet night far from the rest of the world, in historic granite buildings.
You may even take advantage of the special week-ends programmed around a single theme, such as The Cuisine of the Sea, Birdwatching in the Bay of La Hougue, or How to keep the enemy away, from the sand castle to the WWII blockhaus.




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20 octobre 2010

St-Vaast-la-Hougue: L'avant-port/ Les Fuchsias


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Ciel de plomb, mer d'émeraude, et le long de la digue, quelques chalutiers bien alignés.
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A St-Vaast-la-Hougue, l'ancien relais de poste du 19e s. dont la façade est couverte de Fuchsias centenaires, est devenu l'Hotel de France et Restaurant les Fuchsias. Depuis 1950, la famille Brix gère cet éblissement renommé pour son charme et sa cuisine gastronomique, subtile et créative, où le chef Mathieu le Tinier marie avec assurance les produits de la mer et du terroir Normand.



Leaden sky, emerald sea, and, along the jetty, a thin line of trawlers.
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At St-Vaast-la-Hougue, the old inn from the 19th c, its walls covered with ivy and fuchsias, is now the Hotel de France and Restaurant les Fuchsias. Since 1950, the Brix family runs this landmark establishment well known for its charm and its gastronomy, subtil and creative, where Chef Mathieu le Tinier weds with ingenuity seafood and fresh products from the Brix's own farm and other local purveyors.



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20 août 2010

St-Vaast-la-Hougue: Orage sur la mer / Site Vauban


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Ciel de plomb, mer d'émeraude: Un grain monte sur la mer, et une lumière en or tombe sur les chalutiers de St-Vaast.
Nous sommes sur la digue du port, et il n'est pas question de s'aventurer plus loin du village!
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St-Vaast-la-Hougue est l'un des 12 sites majeurs de fortifications construites par Vauban et enregistrées au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Vauban avait défini la rade de Saint-Vaast comme « la meilleure et la plus seure du royaume », protégée naturellement par l’Ile Tatihou. Cependant, position avancée face à l’Angleterre, la côte du Cotentin demeure vulnérable. La nécessité de sa protection se révèle cruciale après la bataille de la Hougue en juin 1692 qui voit la défaite des vaisseaux de Louis XIV face à la flotte anglo-hollandaise.
Ainsi, en 1694, Vauban réclame en urgence la construction de deux tours qui protégeront, en croisant leurs feux, le mouillage des bateaux.
Les travaux sont menés sous les ordres de l’ingénieur de Combes. Ces tours tronconiques, de 20 mètres de haut se caractérisent par leurs multiples fonctions : l’observation, le tir à la mer et la communication par signaux et sont un bel exemple du génie militaire de Vauban.
Prévues pour 40 à 80 hommes, avec citernes et magasins, elles sont conçues de façon autonome, de manière à supporter un siège.

Aujourd’hui gérée par le Conseil général de la Manche, l’Ile Tatihou, vitrine environnementale d’excellence, abrite un musée maritime. La tour de la Hougue est accessible au public depuis 2008; le sémaphore demeure lui, domaine militaire.




Leaden sky, emerald sea; A storm gathers over the sea, and a golden light falls over the trawlers of St-Vaast.
We are on the quay around the harbor, and it does not seem wise to go out any further from the village!
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St-Vaast-la-Hougue is one of 12 significant fortifications built by Vauban in the 18th c. and registered as World Heritage Sites by UNESCO.
Vauban called the sheltered bay of Saint-Vaast "the best and most secure in the kingdom", naturally protected by the island of Tatihou. However, as a forward position against England, the coast of the Cotentin peninsula remains vulnerable to an attack. After the Battle of Barfleur in June 1692, in which the best and largest warships of the French Navy were torched by the Anglo-Dutch forces , Vauban deemed necessary to fortify the bay.
In 1694, he orders the construction of two forts to protect the entrance to the harbor.
The work is led by De Combes, military architect and engineer. The two main towers, 70 feet tall, can fulfill several functions: observation, communication and firing of the cannons toward the sea. They are a magnificent example of military architecture under Vauban.
Manned by 60 to 80 soldiers, with water cisterns and plenty of supplies, they are completely autonomous in order to withstand a long siege.

Now managed by the General Council of the Manche, there is a maritime museum on Tatihou Island. The tower of the Fort of La Hougue has been opened to the public in 2008, but part of the fort remain under military control.




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3 février 2010

St-Vaast-la-Hougue: L'avant-port / Bataille de la Hougue: Les épaves


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La dernière fois qu'on était à St-Vaast-la-Hougue, la mer était basse.
Cette fois, la mer monte, et dans l'avant-port, les chalutiers se redressent peu à peu.
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Le 2 juin 1692, à l'issue des batailles de Barfleur et de la Hougue qui virent s'opposer la flotte de Louis XIV, emmenée par l'amiral Tourville, aux escadres coalisées anglo-hollandaises, douze vaisseaux français, venus chercher refuge en rade de la Hougue, près du port de Saint-Vaast-la-Hougue, sur la côte nord-est du Cotentin, furent incendiés par les brûlots et les explosifs des chaloupes anglaises. Dans les années qui suivirent la perte des vaisseaux, d'intenses campagnes de récupération méthodique, orchestrées directement depuis Versailles, furent menées sur les épaves. Canons de " fonte verte ", tonneaux de poudre, espars et accastillage divers purent ainsi être récupérés et acheminés vers les entrepôts du royaume.

Réservoir inopiné de bois et de fer pour les populations côtières et zone de prédilection des pêcheurs pour y mouiller leurs engins de pêche, ces épaves tombent pourtant peu à peu dans l'indifférence, voire l'oubli, jusqu'à leur redécouverte officielle en 1985, quand elles furent déclarées aux Affaires Maritimes. Des recherches systématiques furent alors entreprises.

Les épaves de cinq vaisseaux de ligne de premier rang, soit les plus grands de la marine du Roi, sont situées par faible profondeur, en arc de cercle au pied de l'île Tatihou, sur un fond de sable coquillier. Armés chacun de 80 à 84 canons, ils possédaient tous des caractéristiques nautiques équivalentes. Leurs dates de lancement s'étalonnent entre 1665 et 1692, dates contemporaines de la réforme entreprise par le ministre Colbert puis ses successeurs pour améliorer la flotte royale. Construits dans les trois principaux arsenaux du royaume de Toulon, Rochefort et de Brest, issus des mains de quatre maîtres charpentiers (le hollandais Gédéon Rodolphe, le provençal François Chapelle, le rochefortais Honoré Malet et le génois Blaise Pangalo), l'étude archéologique de leurs vestiges offre en outre la possibilité d'appréhender l'ensemble des méthodes, des techniques et des procédés de construction utilisés en ce dernier tiers du XVIIe siècle.




The last time we saw the jetty at St-Vaast-la-Hougue, it was low tide.
This time, the sea is rising, lifting the trawlers from the sandy bottom.
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On June 2 1692, at the end of the Battle of Barfleur, which opposed the French Royal Navy of Louis XIV, commanded by Admiral Tourville, to the anglo-dutch fleet, twelve French warships found refuge in the bay of La Hougue, just outside the port of Saint-Vaast-la-Hougue, on the North-East coast of the Cotentin peninsula. They were all destroyed by English fireships and longboats laden with explosives.

In the following years, the French government orchestrated the recovery of whatever was of military value from the wreckage, Bronze cannons, barils of gunpowder, spars and sections of decking, which found their way into the royal warehouses.

The wrecks became a source of wood and iron, and a favorite fishing spot for the local population. But they soon were forgotten, until 1985, when they were officially rediscovered, a process which involved alerting the Ministry of Maritime Affairs. Shortly after, a systematic study of the site took place.

Five large warships, some of the biggest in the French Royal Navy, sunk in shallow water, in an arc around the island of Tatihou, on sandy bottom covered with shells. They carried from 80 to 84 guns, and were very similar in their architecture. They had been built between 1665 and 1692, as part of Colbert's plans to improve the navy, in the three main shipyards in France, Toulon, Rochefort and Brest, by the best naval carpenters of the time, Gédéon Rodolphe, a Dutchman, François Chapelle from Provence, Honoré Malet from Rochefort and Blaise Pangalo from Genoa.

The archeologic study of the remains presents a chance to catalog the construction methodology and the techniques in use at the end of the 17th c.

3 décembre 2009

St-Vaast-la-Hougue: Ciel d'orage/ La Bataille de la Hougue: La Défaite


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Pour conclure l'histoire de Tourville et de la Bataille de la Hougue, il faut quitter Gatteville et suivre la côte vers le sud. On traverse Barfleur, et on arrive à St-Vaast-la-Hougue.

De l'embarcadère pour l'Ile de Tatihou, on regarde la jetée, la mer, et on garde un oeil sur le ciel, menaçant.
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Notre historien cherbourgeois continue son récit, commencé :

..." Notre flotte, poursuivie par l'ennemi jusque dans la baie de Cherbourg, n'aurait eu aucun autre dommage, si le projet proposé cinq ans auparavant eut été exécuté, et qu'elle y eut trouvé un port pour se réfugier; mais faute d'abri, nos vaisseaux tentèrent de gagner Brest ou Saint-Malo."

..." Vingt-neuf y arrivèrent heureusement, après avoir bravé mille dangers en doublant le cap de la Hague; mais quinze autres, plus maltraités dans le combat, ne purent résister à l'impétuosité des marées, et furent obligés de revenir du côté de Cherbourg."

Douze de ces navires réussirent à croiser la flotte ennemie et retournèrent s'abriter dans la baie de St Vaast La Hougue où ils s'échouèrent.

" Le Soleil-Royal, vaisseau de cent vingt pièces de canon, qui avait été au plus fort de la mélée, était percé en tant d'endroits, que le comte de Tourville qui le montait, fut obligé de l'abandonner et de se jeter dans un autre. Alourdi par l'eau qui a envahi ses cales, Le Soleil Royal s'échoue à la pointe du Homet, Le Triomphant à l'entrée du port et L'Admirable à Tourlaville. C'est alors une véritable bataille terre-mer qui s'engage. L'artillerie des fortifications de la ville s'efforce par son feu de tenir les navires anglais à distance. Vers 10h, un brûlot atteint Le Soleil Royal qui s'embrase. Les réserves de poudre du navire explosent dans un vacarme terrassant. Les deux autres navires subiront le même sort."

L'Ambitieux, Le Merveilleux, Le Foudroyant, Le Magnifique, Le Tonnant, Le Saint-Philippe, Le Terrible, Le Fort, Le Fier et Le Gaillard se dirigèrent vers la Hougue et y mouillèrent. Le 2 juin, les six plus gros navires étaient échoués du côté de l'îlet, six autres du côté des Hoguets, derrière le fort de la Hougue. A l'arrivée des ennemis, le marquis de Villette mit le feu à L'Ambitieux. Les Anglais, embarqués sur des chaloupes, incendient l'un après l'autre les navires en rade de la Hougue. Jacques II regarde sur les hauteurs de Quinéville, ce spectacle qui signifie la fin de ses ambitions. Louis XIV ne tient pas rigueur à Tourville qu'il nomme maréchal de France en 1694.

Cette sévère défaite révèle la nécessité de consolider la défense de la baie, avec deux tours similaires, l'une sur le fort de la Hougue et l'autre sur Tatihou. Elle révèle aussi amèrement l'erreur commise par les adversaires de Vauban, qui ont convaincu le Roi d'arrêter les travaux du port de Cherbourg et même de détruire ses fortifications.

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To conclude the history of Tourville and the Battle of la Hougue, we need to leave Gatteville and follow the coast southward, through Barfleur, and to St-Vaast-la-Hougue.

From the dock where the boat leaves for the Island of Tatihou, we look over the sea, the jetty and the trawlers, and we keep an eye on the threatening sky.

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The first phase of the battle was told here. And here is how it ended:

Throughout 20 May, the chase to the west continued and on the following morning at 11.00 the French 'Soleil Royal', 106 guns, went aground near Cherbourg, Tourville having already disembarked. Together with the majority of his fleet, Tourville took refuge in the Bay of La Hogue. Sir Ralph Delavall's initial attempt to destroy the 'Soleil Royal' and the two large ships with her, the 'Admirable', 90 guns, and the 'Triomphant', 74 guns, was repulsed. However on 22 May, he renewed his attack with his boats and destroyed all three. The same day the rest of the fleet worked its way into the Bay of La Hogue to get within striking distance of the rest of the French fleet. The next day, Monday 23rd, the boats of the fleet were ordered in under Vice-Admiral George Rooke in the 'Neptune', 96 guns. The French ships were so close to the shore that the French cavalry rode into the water to protect them. Altogether, 12 French men-of-war were destroyed, together with several transports. With the destruction of so much of Tourville's fleet, the threat of invasion disappeared.

28 octobre 2009

St-Vaast-la-Hougue: Chalutiers / La vie des Huitres: Les premiers 18 mois


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A St-Vaast, il y a presque toujours quelques chalutiers amarrés à la digue, dans l'avant-port, et on y trouve toujours quelques photos à prendre.
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Les huitres: La pousse : de 0 à 18 mois

Quand elle se reproduit, l'huître abandonne à la mer ses oeufs, appelés "naissains", qui se fixent sur des supports.

A St-Vaast, avec ses très grandes marées et des courants très forts, les huîtres ne peuvent s'attacher aux supports que difficilement. Les ostréiculteurs se rendent donc dans le sud de la France et rapportent les naissains qu'ils disposent sur des tables.

Pendant 18 mois, les huîtres poussent en pleine mer sur la partie de l'estran qui ne découvre qu'aux très grandes marées (coefficient supérieur à 90).

(A suivre....)
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By the port in St-Vaast, there are always a few trawlers moored along the jetty, just outside the main harbor, and there are always a few chances for pictures.
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Oysters: Childhood : From birth to 18 months

Oysters spew their eggs into the sea and they attach themselves to underwater supports.

In St-Vaast, because of the tides and the strong currents, the eggs have trouble finding supports. The oystermen have to go to the South of France to bring back baby oysters which they then set on tables under water.
For 18 months, the baby oysters develop in the sea, in areas that stay under water even at low tide.

(To be continued....)

3 juillet 2009

St-Vaast-la-Hougue: Le Phare / Histoire d'huitres


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La dernière fois, à St-Vaast-la-Hougue, on s'était arrêté devant l'avant-port. On continue la promenade, on passe le chantier naval, la Chapelle des Marins, et on arrive sur la jetée. Au bout, face à l'ile de Tatihou, se dresse le phare.
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Autrefois, on allait pécher les huîtres sur les bancs naturels et on les reparquait sur l’estran (partie du fond marin découverte à marée basse) afin de les stocker et de les trier. Grâce à sa disposition, St-Vaast la Hougue était l’un de ces sites de reparcage.

En 1820, suite à un froid intense, un pécheur perdit la quasi totalité des huîtres qu’il avait parquées. Quand il voulut vider son parc des coquilles des huîtres mortes, il constata qu’elles étaient couvertes de petites huîtres qui étaient venues s’y fixer : on venait de redécouvrir l’ostréiculture.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la pêche décroît en même temps que les bancs d’huîtres s’épuisent. Parallèlement l’ostréiculture se développe.

Jusque vers 1963, l’élevage des huîtres à St-Vaast se faisait à même le sol. Les huîtres étaient semées à la volée puis hersées ou ratissées pour les sortir du sable. De nouvelles techniques ont permis une extension importante de l’ostréiculture. La technique d’élevage surélevé sur table en caisses puis en poches fut importée du Japon où elle était connue depuis les années 30.

Source: http://www.pleinemer.com/huitre.htm
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The last time we were in St-Vaast-la-Hougue, we stopped by the anchorage in front of the harbor. We continue our walk, past the shipyard and the Mariners'Chapel, and we arrive on the jetty. the lighthouse stands at the very tip, facing the island of Tatihou.
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In the old days, oysters were simply fished from the natural beds and then stocked over the foreshore (uncovered by the sea at low tide). St-Vaast la Hougue was one of those sites where oysters were stored. In 1820, following an intense cold, a fisher lost almost all the oysters he had parked. When he wanted to get rid of the empty shells of his dead oysters, he noticed they were covered with small oysters: he had rediscovered oyster breeding.

In the second half of the nineteenth century, fishing decreased at the same time as the oyster beds dwindled. Meanwhile oyster farming was growing.

Until 1963, the breeding of oysters in St-Vaast was on the floor. The oysters were thrown on the floor and then raked to pull them out of the sand. New techniques have allowed a substantial extension of oyster farming. The use of plastic pockets put onto iron frames was imported from Japan where it was known since the 30's.

4 avril 2009

St-Vaast-la-Hougue: L'Avant-port à Marée basse


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Quand les chalutiers de St-Vaast reviennent trop tard pour rentrer dans le port, les portes étant fermées dès que la marée baisse, ils s'amarrent le long de la jetée et y débarquent leur poisson.
Pour les photographier, il faut venir à l'embarcadère pour l'Ile de Tatihou, derrière la Capitainerie.
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On a parlé du Débarquement anglais à St-Vaast au début de la Guerre de Cent Ans. Eh bien, ils sont revenus, les Anglais, soixante ans plus tard, sous le règne de Henry IV, alors que Charles VI est Roi de France.
Le 27 juin 1405, en plein milieu du conflit entre Armagnacs de Louis d'Orléans et Bourguignons de Jean Sans Peur, les Anglais débarquent à la Hogue de Saint-Vaast et, selon Dom Lenoir, "pillèrent et gastèrent" plusieurs villes et paroisses, donnant lieu, en 1407, à l’octroi d’un secours de 1000 livres, accordé par le Roi aux paroisses sinistrées.

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When the trawlers of St-Vaast return too late to enter the harbor, as the gates close as soon as the tide recedes, they dock along the jetty to unload their catch. To photograph them, it is best to cross the gates toward the ramp used by the shuttle to the Tatihou Island, just beind the harbor's captain's office.
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We told you about the English landing in St-Vaast at the beginning of the Hundred Years War.. Well, they did it again, sixty years later, while Henry IV was king of England and Charles VI king of France.
On June 27, 1405, in the thick of the civil war between the Armagnacs of Louis d'Orléans and the Bourguignons of Jean Sans Peur, the English invade St-Vaast, and according to Dom Lenoir, laid ruin to several towns and parishes. To make amend and repair the damage, in 1407, the King of France grants the sum of 1000 pounds to these parishes.

9 février 2009

St-Vaast-la-Hougue: Travail de charpentier


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Quand on se promène à St-Vaast, il faut longer les quais, vers la mer, passer les portes du bassin, et se diriger vers la jetée. C'est là qu'on passe devant le chantier naval. En semaine, il s'y passe toujours quelque chose, et des fois, c'est même photogénique!
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Il n'y a presque plus de chantiers navals qui travaillent encore sur les bateaux de bois. Mais à St-Vaast, c'est la spécialité de Gérard Bernard.
Il n'y a pas beaucoup de commandes pour des bateaux de pêche neufs, les restrictions et quotas imposés par la Commission Européenne poussant bon nombre de marins-pêcheurs à abandonner le métier.
Alors, les chantiers navals Bernard se lancent dans les retaurations de vieux gréements. Et le renouveau d'interêt pour ces vieux bateaux engendre des commandes pour des répliques authentiques de vaquelottes, yawls, plans cornus, courlis ou caboteurs.
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When you visit St-Vaast, walk down the quays, toward the sea, past the harbor gates, and continue to the jetty. On the way, you will pass by the shipyard. During the week, there is always something going on, and sometimes, it's worth a picture.
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In Normandy, only a few shipyards still work on wooden fishing boats. But in St-Vaast, it is the specialty of craftsman Gérard Bernard.
Because of fishing quotas and restrictions imposed by the European Commission, not too many orders come in for new fishing boats. To stay in business, the shipyard has specialized in the renovation of historic ships. The new interest in these old ships generates orders for all kinds of replicas meant to be used as pleasure boats.

15 octobre 2008

St-Vaast-la-Hougue: Marée montante


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Quand on est à St-Vaast, il faut aller chez Gosselin, l'épicerie fine, établie en 1889, qui est le rendez-vous de tous les vacanciers aussi bien que des gens du pays. On y achète un bon Camembert au lait cru, une bouteille de vin, un paquet de sablés normands et de jolis fruits bien mûrs. Après s'être procuré une baguette tradition bien fraîche et une tranche de pàté de campagne, on se dirige vers la Chapelle des Marins et on s'installe en bord de mer, face à l'île de Tatihou, pour un délicieux pique-nique au grand air.
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La Guerre de Cent Ans a commencé à St-Vaast-La-Hougue en 1346.

If faut remonter au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II de Plantagenêt, en 1152: Aliénor apporte l'Aquitaine et la Guyenne au royaume d'Angleterre, qui possède déjà la Normandie et l'Anjou.
En 1328, quand Charles IV meurt sans heritiers, Philippe de Valois, son cousin, devient Roi de France, malgre les demandes d'Isabelle de France, soeur de Charles et reine d'Angleterre, en faveur de son fils Edouard III.
En 1337, Philippe VI s'empare de la Guyenne. Plutôt que de se soumettre en vassal, Edouard se proclame Roi de France. Des conflits naissent, en Ecosse, en Flandres, en Normandie où beaucoup de familles nobles ont aussi des terres en Angleterre. Finalement, en 1346, Edouard traverse la Manche avec 1200 navires et le 12 Juillet, débarque ses 15.000 hommes de troupe à St-Vaast la Hougue. Ils ravagent la ville, puis attaquent Quettehou, Barfleur et Cherbourg, avant de se lancer sur Caen et la Picardie. Cette campagne se terminera par la bataille de Crécy, où Philippe VI perdra la fleur de sa chevalerie.

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If you come to St-Vaast-la-Hougue, you have to go to Gosselin's, the gourmet grocer that opened in 1889 and has been the gathering spot for tourists and locals alike. We get a raw-milk Camembert, a bottle of wine, some Normandy butter cookies and some ripe fruit. After buying a fresh baguette, a slice of country paté, we head for the Sailors' Chapel, next to the jetty, and we set up for a pleasant picnic at the seaside, looking over Tatihou Island
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The Hundred Years'War started in St-Vaast-la-Hougue in 1346.

The story goes back to the marriage of Aliénor d’Aquitaine with Henry II Plantagenêt, en 1152: Aliénor brings the regions of Aquitaine and Guyenne to the English crown, which already rules over Normandy and Anjou.
In 1328, when King Charles IV of France dies without any heirs, Philippe de Valois, his cousin, becomes King of France, in spite of the demands of Isabelle de France, Charles'sister and queen mother of England, in favor of her son, Edward III.
In 1337, Philippe VI takes over the duchy of Guyenne. Rather than pledge allegiance, Edward proclaims himself King of France. Conflicts arise between the two nations and their allies, in Scotland, in Flanders, in Normandy where many noble families also own land in England. Finally, in 1346, Edward crosses the English Channel with 1200 ships and lands his 15,000 men in St-Vaast la Hougue. They sack the town, then capture Quettehou, Barfleur and Cherbourg before attacking Caen and invading Picardy. This military campaign woud end at the Battle of Crecy, where the outnumbered English longbowmen decimated the French army of Philip VI.