18 mai 2008

Le Nez de Jobourg, vu du Nord


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C'était un jour d'été. Le soleil brûlait sur le sentier des douaniers, qui monte et qui descend de colline en vallon.

Nous sommes allés jusqu'au Bec de l'Ane.

Sur le chemin du retour, près de la Pointe de Voidries, en fin d'après-midi, le Nez de Jobourg se baignait dans la lumière chaude, les pieds dans l'eau et le dos au soleil.

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Depuis une vingtaine d'années, les falaises de Jobourg abritent des chèvres sauvages. Traditionnellement, chaque ferme avait quelques chèvres qui debrousaillaient landes et haies. Ces animaux ont été peu à peu abandonnés à la vie sauvage, et arpentent les falaises et le chemin des douaniers. Elles entretiennent la lande et sont désormais protégées par le Conservatoire du Littoral.

La Hague, c'est la rencontre tumultueuse de la mer, bleue et sauvage, et de la terre, verte et rude, couverte de bruyères, d'ajoncs et de fougères. Les falaises de granit y affrontent les vagues en un combat répété à chaque marée.

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It was on a summer day. Along the cliffs, the sun scorched the trail which climbs and descends, from hill to valley.
We hiked as far as the Bec de l’Ane.

On the way back, as we were reaching the Pointe de Voidries, in late afternoon, the Nez de Jobourg was bathed in the warm light, its feet in the water and its back in the sunlight.

For over 20 years, a herd of wild goats lives on the cliffs of Jobourg. In the old days, farmers kept goats to help maintain moors and hedgerows. Over the years, these goats were left on their own, became wild, and are now protected.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une belle visite que celle de votre site. Il est sur que cet endroit est magique, un endroit que l'homme n'a pas encore de trop saccagé.

Martial