19 avril 2011

Côte du Cotentin: La plage de Carolles / La vallée des peintres

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Venant de Granville, la pointe de Carolles est le dernier promontoire rocheux avant la baie du Mont-St-Michel. Et quand on regarde vers le nord, les belles plages de sable de Carolles, Jullouville et St-Pair s'allongent jusqu'à la pointe de Granville.

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Dans une maison de caractère, un ancien presbytère entièrement renové, Sophie Decaix et Christian Tournier et leur équipe vous recoivent avec grand plaisir comme un dimanche à la campagne à l'Auberge de la Vallée des Peintres.

Vous pourrez y apprécier la cuisine d'autrefois de Christian qui éveillera vos papilles avec des plats oubliés, et une cuisine généreuse autour de la pomme et du cidre. Aux beaux jours vous pourrez apprécier la douceur du jardin et de la terrasse...
Dans le superbe jardin, on choisit le menu palette à la main ou sur chevalet, des menus nommés Gauguin, Cézanne ou Van Gogh, et la cuisine est aussi belle que savoureuse.

Le pavé de boeuf au camembert s'accompagne d'un verre de cidre. La même boisson servira la poelée de pommes flambée au Calvados.

A l'origine la Vallée des Peintres se nommait Vallon Bouvet au XVIIIème siècle, et Ravin de la Tésorerie au XIXème siècle. Avant 1840, c'était la vallée la plus sauvage et la plus nue de la contrée.

Vers 1840, une carrière de granite fut ouverte au coeur de la Vallée en vue d'extraire des pavés pour les trottoirs de Paris et des pierres de grande dimension pour les bassins du port de Granville. Quand la carrière ferma, son propriétaire planta des arbres dans la vallée.

Depuis lors, c'est l'un des sites les plus pittoresques de Carolles, lieu d'élection des peintres au début du XXème siècle, et auquel les habitants on donné le nom de "Vallée des Peintres" vers 1900, époque où ils voyaient souvent des ombrelles blanches abritant des chevalets. En effet concurremment avec l'afflux des baigneurs, Carolles a bénéficié depuis 1860 de l'attrait exercé par ses sites pittoresques sur les artistes, peintres et sculpteurs.

Citons le sculpteur Jules Blanchard, les peintres Edmond Debon, Emile Dardoize et son gendre Ernest Simon, dont le fils Jacques Simon avait son atelier à "la Bellengerie", Constantin Leroux, Baudoux, Pierre Berthelier, Albert Depré, René Durelle, les sculpteurs Etienne Leroux et Henri Delaspre et l'architecte Victor Petitgrand.

La vallée des peintres a aussi sa légende: ce vallon était hanté par les Lavandières, fées au gantelet de fer qui volontiers frappaient les indiscrets attirés, à la nuit tombante, par le bruit harmonieux de leurs battoirs.


When you drive from Granville, the point of Carolles is last rocky escarpment before you enter the bay of Mont-St-Michel. And when you look back, you gaze at a vast expanse of sand, the beaches of Carolles, Jullouville and St-Pair stretching all the way to the point of Granville.

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In a typical house of the region, an ancient presbytery completely restored, Sophie Decaix and Christian Tournier and their team can make you feel like spending a Sunday in the country at their Auberge de la Vallée des Peintres.

There, you can enjoy the treditional dishes and forgotten recipes cooked up by Christian where cider and apple are king and queen. And when the weather is nice, you will appreciate the lovely garden.

You will select your menu from an artist's palette or from an easel, and your choice - named after Gauguin, Cézanne or Van Gogh - will be as pretty as it is delicious: The steak grilled with Camembert comes with a glass of cider. And Calvados fires the flambeed apple dessert.

In the 18th c., the Painters' Valley was called Vallon Bouvet, and then Ravine of the Tésorerie. Before 1840, it was the most deserted and bare valley in the area.

Around that time, a granite quarry was opened in the valley, to provide cobblestones for the sidewalks of Paris and huge blocks for the harbor of Granville. When the quarry closed down in the early 20th c., the owner planted trees all over the valley.

Since then, it has become one of the most picturesque corners of Carolles, a favorite of painters and artists. And so, the name was changed to Valley of the Painters.

Some of them were well known in the region: sculptors Jules Blanchard, Etienne Leroux and Henri Delaspre, painters Edmond Debon, Emile Dardoize and Ernest Simon, whose son, Jacques Simon, kept his studio at "la Bellengerie", Constantin Leroux, Baudoux, Pierre Berthelier, Albert Depré, René Durelle, and the architect Victor Petitgrand.

The vally has also its very own legend: it was haunted by the Lavandières, nasty fairies with iron gloves who attacked those foolish enough to wander in the valley at night, attracted by the harmonious rythms of their washboards.


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