20 juillet 2008

Marées Normandes/ Normandy Tides


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Nous sommes allés à Vierville, pour ramasser un peu de sable pour offrir aux Rangers qui ont débarqué ici-même le 6 Juin 1944.

La mer était basse, c'était l'heure matinale qui appartient aux trotteurs qui s'entrainent sur le sable couleur de miel, aux pêcheurs de crevettes qui poussent leurs filets dans les vagues et à quelques promeneurs solitaires.

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"Ça s'étire en une petite ligne étroite, au niveau de la marée haute, sur des kilomètres sur la plage. Voilà, éparpillés, les effets personnels dont personne n'aura plus besoin, objets qui appartenaient à ceux qui ont combattu et qui sont morts pour nous donner notre entrée dans l'Europe... Voilà les brosses à dents, les rasoirs, et les photos de familles, là-bas au pays, abandonnées sur le sable, et qui vous regardent..."
C'est ainsi qu'Ernie Pyle, le journaliste américain qui a débarqué à Omaha Beach peu aprés le 6 juin 1944, décrit cette plage dans "Marées de Normandie", une des plus poignantes dépêches de la guerre.

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We went to Vierville, to collect some sand for the Rangers who landed on this beach on June 6, 1944.

It was low tide, in the early morning hour that belongs to the racehorses that train on the buckskin sands, to the shrimp fishermen who push their nets in the shallow waves, and to a few solitary wanderers.

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"It extends in a thin little line, just like a high-water mark, for miles along the beach. This is the strewn personal gear, gear that will never be needed again, of those who fought and died to give us our entrance into Europe.... Here are toothbrushes and razors, and snapshots of families back home staring up at you from the sand."
- Ernie Pyle, from his "Normandy Tides" dispatch, written in June 1944.

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