30 décembre 2008

Grandcamp: L'Aube claire


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Une aube claire se lève sur la baie de Grandcamp, l'air est calme, la mer lisse comme une glace.
Pour un instant, le temps est suspendu.
Et puis Grandcamp se réveille.

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Grandcamp est exposé à toutes les tempêtes, la seule protection naturelle étant une simple barrière de galets.

Dès 1855, la commune demande une protection plus efficace: 5 épis, associés à une paroi de pieux et de planches, vont être construits devant le centre du village, là où les barques de pêche accostent pour débarquer leur poisson.
Mais cette première barrière produit un important ressac, et ne permet pas aux galets de se stabiliser. Il faut alors, en toute hâte, remplir les intervalles des épis par des remblais en pierres, et le bord de mer prend alors son nom de "perré". Cette nouvelle construction donne l'impression de tenir ses promesses, jusqu'à ce qu'une grosse tempête en décembre 1862 en détruise une partie.

En 1876, les pêcheurs font la demande d’un brise-lames, joints plus tard par la commune, qui s'inquiéte de l'état des défenses après de fortes tempêtes en 1880 et 1881, les travaux exécutés par le Génie en 1862 étant en grande partie détruits.

Dans les années qui suivent, une nouvelle « grande cale » est construite, puis le premier perré sera allongé vers l’ouest: On construit une longue cale, pour que les picoteux puissent y accoster. A son extrémité ouest, une nouvelle descente est aménagée qui elle, sera baptisée « petite cale ». C'est la construction du port, entre 1923 et 1926, qui amènera le perré vers sa configuration actuelle, et sa transformation de lieu de travail pour les marins-pêcheurs en lieu de promenade.

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A bright dawn rises on the bay of Grandcamp, the air is calm, the sea as soonth as a mirror.
For an instant, time is suspended.
Then Grandcamp wakes up.

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Grandcamp is exposed to all the storms, the only natural protection being a shingle barrier.

As early as 1855, the town asked for an effective protection: 5 jetties, with a wall of wooden stakes and planks, will be built in front of the village center, where the fishing boats come ashore to unload their catch.
But this first barrier generates a strong backwash, which does not allow the shingle barrier to stabilize. The wall is then reinforced with large stones, and the seafront takes a new name, the "perré". This new construction seems to work, until a violent storm in December 1862 destroys most of it.

In 1876, the fishermen demand a larger breakwater, joined later by the town's administration, worried by the erosion of the defenses after the storms of 1880 and 1881.

In the following years, a new landing ramp is built, and the original "perré" is expanded to the west with a long landing ramp for the small dories. At the end, another ramp is made available to the fishing boats.

But it is the construction of the harbor, between 1923 and 1926, that will bring the "perré" to its current configuration, and tranform it from a working area for the fishermen into a promenade.

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